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Rénovation d'une maison des années 30
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Rénovation d’une maison des années 30 : le guide complet

Valentine
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Mis à jour le 13 août 2024

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En quête de votre nouvelle maison, vous tombez sous le charme d’une habitation construite dans les années 1930. Avec ses éléments architecturaux typiques de l’époque, apportant tout le charme de l’ancien, il est difficile de ne pas craquer ! Même si le cachet de la maison est attirant, il est fort probable que vous ayez à réaliser une série de travaux pour rafraîchir l’ensemble, et surtout l’adapter aux exigences d’aujourd’hui, en termes de sécurité et de performances énergétiques.

IZI by EDF vous dresse le portrait de cette maison de caractère, ses qualités et ses défauts, et vous aide à identifier les différents éléments à prendre en compte, pour une rénovation réussie de votre nouvelle maison !

Caractéristiques de la maison construite en 1930

La maison des années 30 présente différentes caractéristiques propres au bâti de cette période d'entre-deux-guerres. Dans certains cas, notamment en ville, avec l'essor de l'Art déco et de ses éléments typiques, cette bâtisse se reconnaît aisément.

Façades, style... Présentation de l'extérieur de la maison

D'extérieur, la maison des années 30 se reconnaît très vite grâce à certains éléments architecturaux propres à son époque de construction. Le contour des différentes ouvertures (portes et fenêtres) peut être souligné par des briques rouges ou des pierres. La façade, quant à elle, est recouverte d'un crépi, parfois coloré.

Il existe des variantes selon le milieu social des bâtisseurs. Pour les foyers plus aisés, d'autres éléments tels que les ferronneries aux fenêtres, ou encore le recours à des formes géométriques originales pour les fenêtres, renforcent cette identité. Dans certains cas, il est même possible de retrouver des vitraux colorés ponctuant l'esthétique de la façade.

À l'intérieur, un espace de vie compartimenté

Construite tout en hauteur, cette maison se distingue par un rez-de-chaussée proposant une belle hauteur sous plafond et comprenant les principales pièces de vie (cuisine, salle à manger et salon). Un escalier mène vers les étages supérieurs, où se situent les chambres et salle de bain sur 1 ou 2 niveaux, avant d'arriver aux combles.

Pour les demeures les plus cossues, il est possible également d'identifier des matériaux nobles dans l'aménagement intérieur : parquet en bois massif, carreaux de ciment peint habillant le sol de l'entrée, ou encore des poutres apparentes au plafond et une cheminée en marbre dans les pièces de vie.

Cependant, l'aménagement intérieur ne correspond plus aux codes actuels. L'ensemble est très compartimenté avec des cloisons réduisant la luminosité, dans des pièces de vie souvent étroites. L'entrée se décline le plus souvent sous la forme d'un couloir desservant ces différentes pièces.

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Une efficacité énergétique limitée

En termes de confort de vie et d'efficacité énergétique, vous vous trouvez face à une maison aux multiples inconvénients : pas d'isolation, des fenêtres en simple vitrage, un système de chauffage ancien et énergivore… À cette époque, il n’existait pas encore de réglementations thermiques dictant des normes de construction à respecter.

Même si le bilan énergétique d'une maison des années 30 est reconnu comme étant légèrement meilleur que celui pouvant être fait dans des maisons des années 60 ou 70, les travaux de rénovation énergétique sont indispensables pour rendre votre futur foyer à la fois plus économique mais aussi plus écologique.

Il est également probable que des travaux de mise aux normes électriques, ou de plomberie, soient à réaliser, si cela n’a pas été entrepris par les précédents propriétaires.

Comment rénover une maison des années 30 ?

Vous l'avez compris, cette maison coup de cœur implique de s'engager dans un projet de rénovation globale, pour répondre aux normes de sécurité actuelles, tout en préservant son identité architecturale. L'objectif d'un tel projet est également d'améliorer son bilan énergétique, pour gagner en confort de vie et maîtriser vos factures d'énergie. Plusieurs points majeurs sont à prendre en considération.

Électricité, plomberie et structure à analyser

Votre maison a quasiment 100 ans, il en va de même avec sa charpente, son réseau électrique et sa plomberie ! Il est donc primordial, avant toute chose, de faire un état des lieux de la structure même du bâtiment et, certainement, de remettre en conformité les installations électriques.

Commencez donc par faire appel à un inspecteur en bâtiment, un architecte ou un ingénieur, pour vérifier le bon état des fondations, des murs porteurs, de la charpente et du toit. Selon l’état de l’ensemble, des travaux de couverture peuvent être à envisager.

Vous pouvez ensuite vous référer au Dossier de diagnostic technique (DDT), ensemble de documents remis obligatoirement à la signature du compromis de vente. Vous y retrouvez l’état des lieux effectué sur l’installation électrique, la mention sur la présence, ou non, de traces de plomb dans la plomberie ou de matériaux contenant de l’amiante, etc.

Il y a de fortes probabilités que votre installation électrique ne soit pas conforme aux recommandations définies par la norme NF C15-100. Agir sur ce plan, dans un premier temps, vous permet ainsi de réduire les risques d’incendie, d’électrocution ou d’accidents électriques.

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Comment bien isoler votre maison ancienne ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), également présent dans le DDT, vous permet de faire le point sur les performances du bâti et de retrouver les différentes préconisations émises pour les améliorer. Un audit énergétique, plus approfondi, complète ce DPE et vous aide à programmer ces travaux selon leur importance.

Dans ce type de construction, vous pouvez constater l’absence d’isolation. C’est le premier poste de travaux à mettre en œuvre pour que la rénovation thermique de votre logement soit optimale.

Plusieurs possibilités sont à envisager :

👉 La toiture : c’est par votre toit que la chaleur s’échappe en premier. Vous pouvez dès lors engager des travaux d’isolation de vos combles perdus ou aménagés, pour réduire les déperditions de chaleur.

👉 L’isolation thermique des murs par l’extérieur (ITE) : très performante, elle permet d’isoler le bien dans sa globalité, en une seule fois. Si cette solution est la plus efficace, elle modifie, par contre, l’apparence de votre façade et nécessite une demande d’autorisation en mairie, pour se conformer au plan local d’urbanisme (PLU). Elle peut également cacher les éléments architecturaux propres à une maison des années 30.

👉 L'isolation des murs par l’intérieur (ITI) : pour un budget moins élevé que la précédente, cette solution permet de traiter votre isolation pièce par pièce. Elle a pour principal inconvénient d’empiéter légèrement sur la surface habitable. Les isolants biosourcés sont à privilégier pour éviter le risque de condensation entre l’isolant et le mur en pierre.

Le remplacement des portes et fenêtres

En parallèle de vos travaux d’isolation, vous pouvez procéder au remplacement de vos fenêtres en simple vitrage, au profit de modèles étanches en double vitrage et plus performants. D’après l’Ademe, les déperditions thermiques par les ouvertures d’un logement s'affichent autour de 10 à 15 % avant rénovation. Cette opération est donc un atout complémentaire pour améliorer l’étanchéité du bâtiment.

Il est à noter que ces fenêtres peuvent être à fabriquer sur-mesure, pour correspondre au format existant. Si votre façade ne présente pas de spécificités architecturales, il peut être envisagé de percer le mur, de façon à poser des menuiseries plus grandes, voire une baie vitrée menant aux espaces extérieurs. Vous gagnez ainsi en luminosité dans vos pièces.

Découvrez une sélection de nos fenêtres double-vitrage :

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Opter pour un mode de chauffage plus vertueux

Votre maison était chauffée avec un vieux poêle à charbon ou une vieille chaudière gaz ou fioul… Il est également nécessaire de repenser votre mode de chauffage au profit d’un équipement plus économe en énergie et, surtout, plus respectueux de l’environnement.

Si votre maison est chauffée en chauffage central, les travaux cités précédemment vous permettent de mieux cibler l’appareil et la puissance utile pour changer de technologie.

Pour en finir avec les énergies fossiles, vous pouvez ainsi vous tourner vers des équipements tels que :

👉 La pompe à chaleur air/eau. Puisant les calories présentes dans l’air extérieur pour chauffer, elle peut remplacer votre ancienne chaudière pour le chauffage, mais aussi la production d’eau chaude sanitaire. À installer dans une maison bien isolée, elle fait l’objet d’une étude de dimensionnement en amont de l’installation, pour choisir l’appareil à la puissance adéquate et éviter d’investir dans un modèle trop puissant.

Identifiez le modèle de pompe à chaleur air/eau pouvant répondre à vos besoins :

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👉 La chaudière biomasse. Alimentée au bois bûches ou granulés, elle affiche aussi un très bon niveau de performance. Elle nécessite néanmoins d’avoir un espace de stockage à disposition, pour entreposer le combustible.

👉 Le système solaire combiné. Il permet de chauffer votre logement, en captant l’énergie du soleil. Ce système est à privilégier dans les régions bien ensoleillées, en n’oubliant pas de se doter, en parallèle, d’un chauffage d’appoint.

L’info IZI
Votre maison des années 30 était chauffée à l’électricité ? Vous pouvez, au choix, vous équiper de radiateurs électriques plus performants à inertie et à chaleur douce, ou encore investir dans le renouvelable, en choisissant une pompe à chaleur air/air, autrement appelée climatisation réversible.

Installer un système de ventilation

Les maisons anciennes datant des années 30 ne bénéficient pas de système de ventilation. Nous parlons généralement de ventilation naturelle, sans équipement permettant de faire circuler l'air dans l'ensemble des pièces.

Agir sur l'isolation et les menuiseries de votre bien immobilier implique donc de repenser cette ventilation, afin de garantir la bonne qualité de l'air intérieur. Il vous faut dès lors songer à l'installation d'une ventilation mécanique contrôlée (VMC). Elle peut être :

👉 À simple flux : autoréglable ou hygroréglable, elle est adaptée à tout projet de rénovation et implique l'implantation de bouches d'extraction de l'air vicié dans les pièces humides (salle de bain, cuisine et W.C.).

👉 À double-flux : plus performante, elle préchauffe l'air diffusé en prélevant les calories présentes dans l'air vicié qu'elle extrait à l'intérieur de la maison. Une solution plus complexe à installer, nécessitant de faire appel à un professionnel pour bien la dimensionner.

Focus sur l'aménagement intérieur et la décoration

En investissant dans ce type d'habitation, vous devez vous attendre à intégrer dans votre projet de travaux, quelques aménagements. Ceci notamment dans les pièces de vie du rez-de-chaussée, historiquement très cloisonnées et à faible luminosité.

Il est possible alors de songer à abattre des murs, pour créer un espace de vie avec de beaux volumes et une libre circulation entre votre cuisine et votre séjour. Un travail qui nécessite l'avis d'experts du bâtiment, car il implique le plus souvent de toucher à des murs porteurs. L'intégration de poutres en acier ou de poteaux de soutènement est alors nécessaire pour finaliser l'aménagement.

Très en vogue dans l'aménagement intérieur, l'intégration d'une verrière permettant une séparation légère entre le couloir d'entrée et le salon peut apporter un charme supplémentaire à votre maison. L'intérieur de votre logement devient alors plus lumineux, grâce à l'apport de lumière naturelle dans les pièces de vie.

Quelles aides financières pour amortir le coût des travaux ?

Remise aux normes, travaux de structure, rénovation énergétique, aménagement intérieur... Dans ce style de maison, un projet de rénovation représente un investissement lourd sur le plan financier comme en termes de durée. En additionnant ces différents postes de travaux vous pouvez facilement vous engager vers un chantier courant sur plusieurs mois, voire plus d'une année.

200 à 450 €
En moyenne, il s'agit de la fourchette de prix au m², pour la rénovation globale d'une maison ancienne.


Sur le plan financier, il faut également prendre en compte ce projet dans sa globalité, pour évaluer l'investissement à engager. Si les montants peuvent paraître impressionnants, il est à noter que l'État encourage à s'engager dans ce type de projet, en proposant différents dispositifs d’aides financières :

Cette variante du dispositif MaPrimeRénov’, existant depuis 2020, s’adresse plus particulièrement aux ménages s’engageant dans une démarche de rénovation globale de leur bien immobilier. Plusieurs conditions sont à remplir telles que le gain d’au moins 2 classes sur le DPE de la maison et réaliser au minimum 2 gestes d’isolation pour améliorer la performance énergétique du bâti.

Il est également nécessaire de faire appel à un Accompagnateur Rénov’ qui suit votre projet, de son élaboration jusqu’à la fin des travaux. L’aide attribuée se décline en pourcentage par rapport au montant total des travaux, selon le nombre de classes énergétiques gagnées, et selon vos revenus.

Cet emprunt au taux d’intérêt nul est attribué à tous par une agence bancaire engagée dans ce programme. Il permet ainsi d’emprunter jusqu’à 50 000 € pour une rénovation comprenant tout un bouquet de travaux. Cet emprunt est remboursable dans un délai maximum de 20 ans.

  • Un taux de TVA réduit

Appliqué automatiquement par les professionnels réalisant les travaux chez vous, ce taux de TVA réduit peut être de 5,5 % ou 10 %, selon les matériaux choisis, au lieu des 20 % habituels, si vous réalisez vous-même les travaux.

En prenant en compte ces différents éléments, vous pouvez transformer votre maison des années 30 en véritable cocon pour votre foyer, répondant à vos exigences en termes de confort, mais aussi plus performant sur le plan énergétique !

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IZI by EDF, c’est l’engagement pour des travaux réussis, des professionnels qualifiés et un conseiller dédié pour votre chantier.

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