La rénovation de votre logement touche presque à sa fin. Pour profiter de votre intérieur au chaud avant le début de l'hiver, plus qu'une étape à passer : l'installation des radiateurs électriques. Le modèle à convection électrique vous fait de l'œil, sans pour autant que vous ne sachiez s'il s'agit d'un bon investissement ! De prime abord, oui... Sauf que le fonctionnement d'un convecteur génère d'importantes dépenses en énergie sur le long terme. Le point dans cet article IZI by EDF.
Installer un convecteur : un investissement à petit prix
L'installation d'un convecteur est une option envisageable pour les petits budgets ! Économique à l'achat (entre 50 € pour les modèles portatifs et 350 € TTC environ pour les modèles fixes, selon les dimensions, la puissance et les options), ce type de radiateur est aussi léger et facile à installer. Une sortie de câble avec fil pilote (si présent), des bornes de connexion Wago, une perçeuse visseuse et un niveau à bulles vous seront nécessaires... A condition de connaître au préalable les règles de sécurité en électricité !
Le convecteur s'intègre aussi bien dans un système de chauffage central électrique qu'il peut servir de chauffage d'appoint, par exemple pour chauffer un coin bureau, une chambre, une cuisine.
Il peut être également tenté d'installer un convecteur dans une salle de bain, format plus économique qu'un sèche-serviettes. Mais attention, cette installation n'est pas sans risque dans les pièces d'eau et doit respecter la norme électrique en vigueur : la NF C 15-100.
Si la solution fixe et murale est retenue, pensez aussi à protéger votre circuit chauffage à l'aide d'un disjoncteur adapté à la puissance cumulée de vos appareils. Comptez par exemple 4500 W de puissance maximale pour vos radiateurs électriques, protégés par un disjoncteur de 20 A.
Poser un convecteur électrique : gare aux fortes consommations d'électricité
Attention, le convecteur n'est un bon investissement que sur le court terme ! A usage équivalent, si vous passez d'un modèle à chaleur douce à un convecteur, gare à l'augmentation de vos factures d'électricité !
Pour cause, un convecteur éteint coupe nette la production d'air chaud. Pour garantir un confort thermique, le convecteur (ou plus particulièrement la résistance électrique) doit fonctionne en continu et consomme de l'électricité.
A l'inverse, un radiateur à inertie conserve la chaleur plus longtemps, et ce, même après avoir l'avoir éteint. Résultats : vous consommez beaucoup moins d'énergie. Un radiateur à inertie connecté à un thermostat est d'autant plus capable de réguler la température, de se couper/se réarmer automatiquement, lorsque la température souhaitée est atteinte.
Installer un convecteur électrique basse consommation : un non sens ?
Pour qu’un radiateur soit associée à de la basse consommation, l'appareil doit être performant et diffuser la chaleur de manière homogène et efficace à l'intérieur de votre pièce... Ce qui en définitive est rarement le cas d'un modèle à convection !
Les radiateurs à basse consommation embarquent d'autant plus des fonctions de régulation de l'appareil et de la température (plages horaires paramétrables, mode absence, détecteur de fenêtre ouverte, radiateur connecté pilotable à distance...). Certains convecteurs dernière génération comprennent aussi des options très pratiques (mode éco, gel, jour, nuit... du fil pilote).
Un convecteur portant la mention "basse consommation" constitue donc a priori un argument de vente. Le convecteur électrique est basse consommation dans la mesure où il vous aide à faire des économies d'énergie (si options intelligentes intégrées). Le convecteur n'égalera néanmoins jamais la performance énergétique et le confort thermique procuré par un modèle à inertie, et dans une moindre mesure par un modèle à panneaux rayonnants.
Remplacer un grille-pain par un radiateur à inertie ou un panneau rayonnant récent (avec fonctionnalités intelligentes et connectées) réduirait votre consommation d'énergie d'environ 25 %... Et davantage en cas de travaux d'isolation du logement !